5 raisons d’adopter l’économie circulaire dans vos pratiques d’affaires

L’économie circulaire consiste à réutiliser au maximum les matières premières, l’eau et l’énergie pour éviter tout gaspillage. Ainsi, les déchets ou les résidus deviennent une ressource.

  1. Diminuer les coûts en approvisionnement de votre entreprise. En effet, les premières entreprises et organisations qui adopteront l’économie circulaire retireront un avantage compétitif de 12 à 14% sur leurs matières premières et l’énergie notamment.
  2. Diminuer les coûts de disposition de vos déchets. Passez du statut de déchets à sous-produits. Les sous-produits pouvant être utilisés dans un nouveau cycle de production. Ainsi la masse de vos déchets et vos coûts de disposition diminueront.
  3. Bonifier votre démarche en développement durable et en responsabilité sociale de l’entreprise.
  4. Rejoindre les puissances économiques innovantes. L’Allemagne et la Chine, après des expériences concluantes, ont intégré dans leur législation des lois pour favoriser l’économie circulaire.
  5. Passez à l’économie circulaire permet d’assurer une pérennité économique à vos initiatives. L’économie circulaire permet d’ajouter la dimension économique aux initiatives environnementales. Ainsi, l’économie circulaire n’est pas à la merci de pertes de subventions et d’aides gouvernementales comme l’a été NISP en Grande-Bretagne.

Second Cycle est la première entreprise, au Québec et en Amérique du Nord, qui offre un réseau qui favorise l’économie circulaire. Rejoignez plus de 2000 membres en ouvrant votre compte gratuit!

Économie circulaire: Des résultats avec une papetière

Depuis plusieurs années, une papetière spécialisée dans le papier recyclé travaille à réduire son impact sur l’environnement entre autres par une meilleure gestion de l’ensemble de ses matières résiduelles.

Présentement, 65 % des matières résiduelles de l’entreprise sont valorisées. Cette papetière maintient un niveau d’effort constant pour trouver des débouchés à celles qui restent. C’est donc dire qu’actuellement 35 % des matières résiduelles posent un défi, l’entreprise n’ayant pu trouver repreneurs dans les canaux traditionnels des recycleurs.

Pour ces raisons, l’entreprise a décidée d’adhérer en janvier 2012 à Second Cycle pour tenter de découvrir de nouveaux débouchés pour ses sous-produits industriels dans une logique d’économie circulaire.

Depuis son adhésion, cette papetière a publié 37 matières résiduelles qui représentent environ 200 000 tonnes métriques à l’échelle des usines québécoises de l’entreprise. Depuis le début de l’année, 27 contacts sérieux ont eu lieu en lien avec des matières résiduelles affichées sur Second Cycle.

L’association a déjà porté fruit puisque certaines des matières affichées ont trouvé preneurs, c’est le cas de chaudières de plastiques avec un contaminant, de la poussière de tissu, des boîtes Gaylord, des « big bags », etc. D’autres matières sont en cours d’analyse par d’éventuels repreneurs. L’objectif étant de poursuivre dans cette lignée et d’améliorer le sort des autres sous-produits dans la hiérarchie des 3RV.

Les bénéfices qu’a retirés l’entreprise depuis son association à Second Cycle :

 

  • Un plus grand nombre de contacts ont été générés dans un court délai sans augmenter les efforts de recherche de la part du Service Environnement;
  • De nouveaux débouchés possibles ont été identifiés en dehors de canaux traditionnels des recycleurs. Les repreneurs ont été trouvés dans les filières :
  • Des industriels cherchant des matières premières;
  • Des innovateurs à l’affût de nouvelles technologies pour produire des écoproduits;
  • Des consultants offrant des expertises de niche pour les matières résiduelles;
  • Des artisans à la recherche de matières premières pour leurs créations.

 

Cette étude de cas a été écrite en collaboration avec l’entreprise.

Économie circulaire – De matières résiduelles à oeuvres d’art!

Culture Centre-du-Québec a procédé au lancement officiel de son projet structurant régional Artisans en la matière, le 20 juin 2012 dernier au Musée des religions du monde de Nicolet. La mise sur pied de ce projet est  rendue possible grâce à de nombreux partenaires nationaux et régionaux, dont Second Cycle.

Artisans en la matière consiste à créer un maillage régional entre des artisans en métiers d’art et des entreprises et industries qui exploitent et transforment des matières premières sur le territoire centricois dans un objectif d’économie circulaire.

Second Cycle est particulièrement fier d’avoir soutenu le projet « Artisans en la matière ». En effet 2 matières résiduelles, disponibles sur Second Cycle, ont trouvés par le biais d’artisans une seconde chance.

C’est ainsi que, grâce au réseau de Second Cycle, Annie Rousseau a confectionné des accessoires vestimentaires en réutilisant des tapis en caoutchouc et Claudia Schneider a créé des personnages féériques en récupérant de la poussière de papier mouchoirs.

Second Cycle souhaite longue vie au projet Artisans en la matière!

Par l’économie circulaire, une entreprise économise en détournant une matière de l’enfouissement!

Une entreprise affichait depuis quelques semaines sur www.secondcycle.net un lot de 2500 chaudières de plastique noires 10 litres avec une poignée métallique. Jusque-là ça peut sembler facile… mais ces chaudières contiennent un résidu d’encres à base d’eau qui complique le recyclage et le réemploi.

Surprise! Grâce à Second Cycle, l’entreprise a été contactée par un recycleur qui a la capacité de prendre les chaudières et de les détourner de l’enfouissement.  Les chaudières seront transformées en granules dans le but de créer un nouveau produit. C’est un bel exemple d’économie circulaire.

Ce contact établi sur www.secondcycle.net permet à l’entreprise de réaliser un gain économique et environnemental  puisque les matières sont détournées de l’enfouissement. Et un manufacturier peut s’approvisionner en matières recyclées à meilleur coût que des matières vierges.

L’approvisionnement responsable, un concept qui s’insère dans une démarche d’économie circulaire

C’est avec intérêt que je partage un article sur l’approvisionnement responsable. Cet article paru le 20 septembre dans le bulletin d’approvisionnement de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec me fait réfléchir à un parallèle avec l’économie circulaire.

L’approvisionnement responsable repose sur sept questions centrales d’une démarche de responsabilité sociétale :

  1. Gouvernance
  2. Droits de l’homme
  3. Relations et conditions de travail
  4. Protection de l’environnement, biodiversité et réhabilitation des habitats naturels
  5. Communautés et développement local
  6. Bonne pratique des affaires et loyauté des pratiques
  7. Questions relatives aux consommateurs

Le concept de l’approvisionnement responsable est appuyé par l’exécution de celui de l’économie circulaire.

L’écosystème proposé par l’économie circulaire met de l’avant une production en boucle fermée où les sous-produits d’une industrie servent d’intrants à une autre. De plus, les biens en fin de vie sont retournés dans le cycle de production.

Ainsi, pour se démarquer dans une démarche d’approvisionnement responsable il faut envisager faire de l’économie circulaire!

Tout d’abord, l’économie circulaire doit être appuyée par la même gouvernance d’entreprise que celle d’où émerge l’approvisionnement responsable.

L’économie circulaire permet la protection de l’environnement par la réduction de la ponction de matières naturelles afin de produire des biens de consommation.

Le développement local est aussi favorisé : une entreprise peut trouver de nouvelles opportunités d’affaires grâce aux sous-produits de ses voisins.

L’aspect des bonnes pratiques d’affaires est rehaussé par les entreprises qui démontrent une proactivité pour le développement durable.

Ainsi, l’économie circulaire renforce 4 des 7 questions centrales d’une démarche de responsabilité sociétale sur lesquelles repose l’approvisionnement responsable.