Économie circulaire: Des résultats avec une papetière

Depuis plusieurs années, une papetière spécialisée dans le papier recyclé travaille à réduire son impact sur l’environnement entre autres par une meilleure gestion de l’ensemble de ses matières résiduelles.

Présentement, 65 % des matières résiduelles de l’entreprise sont valorisées. Cette papetière maintient un niveau d’effort constant pour trouver des débouchés à celles qui restent. C’est donc dire qu’actuellement 35 % des matières résiduelles posent un défi, l’entreprise n’ayant pu trouver repreneurs dans les canaux traditionnels des recycleurs.

Pour ces raisons, l’entreprise a décidée d’adhérer en janvier 2012 à Second Cycle pour tenter de découvrir de nouveaux débouchés pour ses sous-produits industriels dans une logique d’économie circulaire.

Depuis son adhésion, cette papetière a publié 37 matières résiduelles qui représentent environ 200 000 tonnes métriques à l’échelle des usines québécoises de l’entreprise. Depuis le début de l’année, 27 contacts sérieux ont eu lieu en lien avec des matières résiduelles affichées sur Second Cycle.

L’association a déjà porté fruit puisque certaines des matières affichées ont trouvé preneurs, c’est le cas de chaudières de plastiques avec un contaminant, de la poussière de tissu, des boîtes Gaylord, des « big bags », etc. D’autres matières sont en cours d’analyse par d’éventuels repreneurs. L’objectif étant de poursuivre dans cette lignée et d’améliorer le sort des autres sous-produits dans la hiérarchie des 3RV.

Les bénéfices qu’a retirés l’entreprise depuis son association à Second Cycle :

 

  • Un plus grand nombre de contacts ont été générés dans un court délai sans augmenter les efforts de recherche de la part du Service Environnement;
  • De nouveaux débouchés possibles ont été identifiés en dehors de canaux traditionnels des recycleurs. Les repreneurs ont été trouvés dans les filières :
  • Des industriels cherchant des matières premières;
  • Des innovateurs à l’affût de nouvelles technologies pour produire des écoproduits;
  • Des consultants offrant des expertises de niche pour les matières résiduelles;
  • Des artisans à la recherche de matières premières pour leurs créations.

 

Cette étude de cas a été écrite en collaboration avec l’entreprise.